Considérée comme une
méthode de conservation, la lyophilisation consiste à éliminer la quantité maximale d’eau d’un produit, sans altérer ses propriétés (volume, texture, aspect, etc.).
Contrairement à d’autres techniques de conservation, la
lyophilisation permet de conserver les
bienfaits des produits. Particulièrement intéressant dans
l’industrie agro-alimentaire, la lyophilisation permet d'obtenir un
produit de longue conservation. Parmi ces produits, on peut notamment citer le café soluble, herbes aromatiques ou encore les plats déshydratés pour les voyages spatiaux.
Et si cette technique est particulièrement prisée en agro-alimentaire, elle est également utilisée dans d’autres secteurs d’activité, tels que les
compléments alimentaires, la
nutrition animale, les
réactifs pour diagnostic ou encore la
cosmétique.
Invention du procédé de lyophilisation
Depuis de nombreux millénaires, l’Homme est à la recherche de
moyens de conservation de certains produits, notamment pour conserver ses
denrées alimentaires.
C’est au Pérou que l’on retrouve les plus anciennes traces de
lyophilisation. En effet, au XIIIème siècle, les Incas qui vivaient sur les hauts plateaux des Andes, exposaient leurs aliments au froid pendant la nuit et les laissaient se dessécher au soleil pendant la journée. La faible pression atmosphérique de l’Altiplano favorisait la sublimation de l’eau et permettait de conserver les aliments.
Les Vikings ont également tenté de lyophiliser du hareng. Malheureusement, la faible altitude a entrainé un échec dans leur tentative.
C’est en 1906 que le
procédé de lyophilisation est réellement inventé, par deux chercheurs français auprès du Collège de France, Arsène D’Arsonval et Frédéric Bordas. Ce n’est qu’en 1943 que le terme
lyophilisation fut proposé, par le professeur Alexander Fleming.